Le slam à portée de voix pour tous avec ULM

Vous aussi, déclamez rimes et strophes en vous initiant à cet art popularisé en France par des artistes de renom comme Grand corps malade ! Six ateliers sont ouverts à tous et animés par le slameur ULM. L’artiste nous en dit plus sur cette animation en répondant à nos questions.

Comment avez-vous connu et aimé le slam ?

ULM : J’ai rencontré le slam durant mes études à Brest au début des années 2010. Au commencement, c’était pour contrer ma timidité, poser des mots sur des ressentis. Avec les années, j’ai gagné en assurance, trouvé «mon style poétique», souhaité transmettre l’amour de la rime et de l’expression en public. J’ai créé ma micro-entreprise en 2019. Aujourd’hui, j’interviens dans diverses structures, pour mon compte ou en représentant des associations selon les besoins (Slam Poetry basée à Nantes, Slam Connexion basée à Rennes). En décembre 2022 est sorti mon premier recueil de textes.

A qui sont destinés les ateliers proposés à Pipriac ?

Je souhaite que les ateliers-ci soient tout public pour encourager la diversité, susciter la créativité. Un enfant et un adulte peuvent saisir un concept différemment et se nourrir mutuellement. Selon le renouvellement ou non des inscrits, j’envisagerai ou non une vision évolutive d’un atelier à l’autre.

Comment se déroulent vos ateliers ?

Après une introduction,chaque atelier propose deux exercices liés à l’écriture, l’oralité, l’interprétation en brassant l’éventail du slam (théâtre, rap, conte…). Une phase de restitution au sein du groupe marque chaque exercice. Selon les cas, il peut s’agir d’exercices indépendants ou non. D’autres jeux courts peuvent agrémenter le tout (pour lisser les transitions, dynamiser le groupe…).

Pourquoi avoir baptisé cette animation « Slam des Mystères » ?

Certains jeux et expériences ont des consignes et approches fantaisistes : visualiser certains éléments selon une trame guidée en fermant les yeux, considérer un objet comme un symbole/une relique/un interlocuteur (comme par exemple un totem en bois), s’approprier des citations ou anecdotes philosophiques, remettre en question certaines croyances et certitudes. Le tout est ainsi réuni sous l’appellation « Mystères » pour casser les codes et éviter les propositions usitées comme « écrire un quatrain », « utiliser tel champ lexical », « faire des rimes croisées ». Je souhaite surprendre les curieux.